Les cours sur l'Orient et l'Afrique du Nord : les résumés



"A la rencontre des Sumériens, la plus ancienne civilisation de l'histoire"

C’est dans le pays de Sumer qu’a commencé l’Histoire, grâce à l’invention de l’écriture. Cette civilisation exceptionnelle du sud de la Mésopotamie, qui avait atteint son apogée bien avant l’Egypte, est aussi à l’origine de codes de lois et des premiers tribunaux, de fables animalières, d’épopées, de mythes dont se sont inspirés les auteurs de la Bible, etc. L’univers religieux des Sumériens est aussi très riche et les cultes qu’ils adressaient à leurs divinités sont à l’origine de la construction des Ziggurats, qui apparaissent comme les témoins les plus spectaculaires de l’architecture mésopotamienne.


"L'Arabie heureuse et le commerce antique : caravanes arabiques et navigations entre Mer Rouge et Inde"

Entre Les Nabatéens, les Egyptiens, les Ptolémées, les Romains, le royaume axoumite et l’Inde, l’Arabie Heureuse occupait une place stratégique sur les routes commerciales antiques, tant par les pistes du désert arabique, que par les routes maritimes de Mer Rouge et de l’Océan indien. Elle disposait de produits rares et très recherchés, qu’étaient l’encens et la myrrhe, mais assurait aussi une étape sur la route des épices et des pierres précieuses provenant d’Inde et du Sri Lanka.


"Aux origines du Liban : la civilisation phénicienne"


Ce cours sera l’occasion de découvrir une civilisation majeure du bassin méditerranéen antique : les Phéniciens. Ce peuple, ayant vécu dans les cités de la côte libanaise, aussi célèbres que Byblos, Sidon, Tyr ou encore Beyrouth, a laissé son empreinte dans notre histoire à travers l’invention de l’ancêtre de notre alphabet. Depuis le IIIe millénaire av. n. ère, ils ont entretenu des liens étroits avec l’Egypte et ont également eu des contacts avec les Grecs, dont le souvenir s’est marqué dans la mythologie, ou encore les Perses aux différentes époques de leur histoire.


"La cité phénicienne de Byblos"

Nous irons à la découverte de l'histoire multimillénaire de de la cité phénicienne de Byblos. Quels étaient ses temples, qui étaient ses rois, quelle était sa position dans le monde méditerranéen oriental du IIIe millénaire avant notre ère et quels rapports a-t-elle entretenu avec l'Egypte au cours de son histoire, quels sont les témpoignages de son histore que l'archéologie nous a transmis?


"Les Phéniciens navigateurs et commerçants : la colonisation phénicienne en Méditerrranée"

Au début du Ier millénaire avant notre ère, les Phéniciens se lancèrent dans une grande entreprise de fondation de comptoirs commerciaux à travers le bassin méditerranéen. Les plus audacieux d’entre-eux atteignirent l’Atlantique. Cette formation sera l’occasion de suivre leurs traces et de découvrir les cités nées de ces installations commerciales à Chypre, en Afrique, en Sicile, en Sardaigne, à Malte ou encore en Espagne.


"L'Egypte et les peuples voisins : commerce, diplomatie, guerres et influences"

A toute époque, l’Egypte pharaonique a eu des contacts avec ses voisins. Ces rapports furent de natures très diverses : commerce, diplomatie, guerres, échanges artistiques, etc. Au cours des millénaires d’histoire égyptienne, le royaume du Nil rencontra de nombreux autres peuples.

Les Phéniciens ont entretenus des contacts réguliers, le plus couvent commerciaux et pacifiques, avec l’Egypte pendant toute la durée de son histoire. Les Hittites ont marqué profondément l’histoire politique du Nouvel Empire, passant de l’ennemi juré à l’allié du pouvoir égyptien. Les Assyriens sont entrés dans l’histoire égyptienne à partir la troisième période intermédiaire. Les pharaons changèrent leurs jeux d’alliances au Levant à cause des Assyriens. Ennemis de la XXVe dynastie, ils chassèrent ces rois de la Vallée pour instaurer la XXVIe dynastie. Leur impact sur la politique égyptienne fut donc direct. Les Perses ont causé la perte d’indépendance de l’Egypte et son intégration à un autre empire. Ce nouveau pouvoir, qui contrôle l’Egypte, s’est montré très respectueux des traditions ancestrales du peuple de la Vallée du Nil. Les Libyens ont côtoyé les Egyptiens tout au long de leur histoire, jusqu’à ce que certains d’entre eux occupent le trône de l’Egypte.


"Carthage et les peuples voisins"

De la fondation de Carthage au développement de son empire, ce cours abordera la légende de fondation de Carthage, ses institutions, louées par Aristote, et l’archéologie de cette prestigieuse cité tunisienne, du tophet (sanctuaire) et des ports monumentaux à la colline de Byrsa, son habitat punique et les richesses des nécropoles. Nous aurons également l’occasion de découvrir les contacts qu’elle a entretenus avec les peuples qui l’entouraient, c’est-à-dire les Numides à l’ouest, les Etrusques sur la mer et les Grecs de Cyrène à l’est de ses territoires.


"Carthage et son empire"


Cette formation sera l’occasion de visiter l’empire de Carthage, qui s’étendait en Méditerranée occidentale. Ainsi, nous nous intéresserons à ses cités et leurs monuments en Afrique, en Espagne, en Sicile et en Sardaigne. Mais aussi aux explorations de ses célèbres navigateurs Hannon et Himilcon, aux croyances et à la religion des Carthaginois. La manière dont les Romains voyaient les Carthaginois, les guerres qui les ont opposés à Rome et les prouesses du général Hannibal seront aussi présentées. Le cours se conclura par la survivance de cette culture punique après la chute et la destruction de Carthage.


"Carthage de la capitale punique à la mégapole romaine"

A l'époque punique Carthage fut la capitale d'un empire maritime, à l'époque romaine, elle fut entièrement reconstruite pour devenir la capitale de la province d'Afrique proconsulaire et une mégapole, la deuxième ville de l'occident romain. Ce cours abordera l'archéologie de cette prestigieuse cité tunisienne au destin hors du commun. Dutophet (sanctuaire) et des ports monumentaux à la colline de Byrsa, nous parcourrons son habitat punique et romain, les richesses des nécropoles puniques et des mosaïques romaines, ainsi que les édifices de spectacles de la mégapole romaine.


"Les Libyques : peuples de l'Afrique antique aux origines de la Berbérie"

Les Numides de Tunisie et d’Algérie, les Maures du Maroc, les habitants de l’oasis de Siwa, de la Cyrénaïque ou encore les Garamantes du Sahara libyen, la grande diversité des peuples libyques ont marqué de leur empreinte l’Afrique du Nord. Présents avant l’arrivée des Phéniciens, des Grecs, des Egyptiens (Siwa) et des Romains, ils se sont ensuite mêlés à ces nouvelles cultures, mais tout en continuant à conserver leurs spécificités.


"L'Afrique romaine : héritage de Carthage"

Après la conquête romaine, la culture punique est restée très vivante dans les provinces de l’ancien territoire et Carthage et du royaume numide. Plusieurs empereurs romains ont montré un intérêt pour cette prestigieuse province. Ce fut le cas d’Hadrien, qui visita l’Afrique et y prononça un discours, ou encore de Septime Sévère, l’empereur africain, qui offrit un programme monumental à sa ville natale, Lepcis Magna. L’Afrique fut aussi, pour les Romains, un grenier pour alimenter l’Urbs en céréales, huile ou fruits, mais également une source d’approvisionnement en marbre jaune de Numidie, qui compta parmi les pierres les plus coûteuses de l’empire. En outre, l’Afrique romaine représentait l’accès aux ressources du Sahara, tels que les animaux sauvages qui luttaient dans les amphithéâtres, à travers des voies commerciales contrôlées par les Garamantes, cette tribu qui laissa son empreinte dans le désert libyen, et qui débouchaient dans les ports des cités africaines telles que Lepcis Magna ou Sabratha.


"Splendeurs de la province romaine d'Afrique"

Les sites archéologiques de la province romaine d’Afrique Proconsulaire sont parmi les mieux conservés. Ce cours sera l’occasion de visiter cette province à travers les vestiges qui parsèment la Tunisie et la Libye. L’antique capitale Carthage renaquit de ses cendres pour une nouvelle période de prospérité. De nombreuses cités carthaginoises et numides poursuivirent leur développement et devinrent d’importants centres de culture romaine, tandis que d’autres villes nouvelles furent fondées par les Romains. Nous parcourrons Dougga, Makhtar, Thuburbo Maius, Gightis, Uthine, Sbeitla, Utique ou encore Bulla Regia, avec leurs thermes, monuments emblématiques du mode de vie romain, leurs édifices de spectacles tels que l’amphithéâtre d’El Jem ou les théâtres de Dougga et de Bulla Regia, leurs imposants temples dont les Capitoles de Sbeitla, Dougga et Thuburbo Maius, leurs superbes villas et les plus belles mosaïques de l’empire, témoins d’un savoir-faire africain multiséculaire.



"Les provinces occidentales de l'Afrique romaine : Algérie et Maroc"

L’Afrique du Nord est riche en vestiges de l’époque romaine. Les sites archéologiques de cette région de la Méditerranée comptent parmi les mieux préservés. Plusieurs villes antiques sont conservées en Algérie et au Maroc. L’exploration de ces sites exceptionnels tels que Djemila, Timgad, Tipasa, Sétif, Calama, Lambèse (en Algérie) ou encore Volubilis, Lixus et Sala (au Maroc), dont plusieurs ont été classés sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, permettra de découvrir le visage de l’Afrique romaine dans sa partie la plus occidentale. Certaines de ces cités ont un passé phénico-punique, numide ou maure, tandis que d’autres ont été fondées par les Romains pour accueillir une nouvelle population issue de différentes provinces de l’Empire, venue s’ajouter aux Africains romanisés. Lambèse s’est développée autour du camp de la troisième légion Auguste, seule légion à assurer la sécurité de la frontière africaine de l’Empire, qui a eu l’honneur d’accueillir l’empereur Hadrien lors de son périple dans ces contrées reculées.


"L'art de la mosaïque chez les Romains : de l'Afrique à l'Orient"

Les mosaïques romaines sont les pièces maitresses des collections de nombreux musées en Europe, en Tunisie ou en Turquie. Elles représentent un savoir-faire des artisans et le goût romain pour la couleur.

De la naissance de la technique des sols en mosaïque à l'âge d'or de la mosaïque romaine, mais aussi à travers son héritage byzantin, ce cours sera un parcours du bassin méditerranéen, de l'Afrique à la Syrie, en passant par la Sicile, Rome, Constantinople, la Gaule, la Jordanie ou encore Chypre, sur le thème de l'art des pavements les plus célèbres de l'Antiquité. Les thèmes illustrés, de la mythologie aux spectacles du cirque, seront comparés d'une province à l'autre, afin de suivre les points communs et les spécificités provinciales et de découvrir à travers eux les goûts et les pensées des Romains.


"La Tripolitaine romaine : patrimoine de l'humanité"

La partie ouest de la Libye abrite les vestiges de cités romaines dans un très bon état de conservation. Lepcis Magna et Sabratha ont d'ailleurs été classés sur la liste du patrimoine de l'UNESCO. Ces cités, remises au jour par l'archéologie, permettent de se faire une idée du cadre de vie des Romains et des Africains romanisés vivant dans ces contrées. Cités côtières situées au débouché de routes commerciales transahariennes, elles ont tiré leur richesse de ces activités, et les notables locaux ont décoré leurs villes d'édifices prestigieux, grâce aux revenus qu'ils ont tiré de leurs activités économiques.



"Aux portes du Sahara : la frontière sud de l'empire romain"

La IIIe légion Augusta, aidée par des troupes auxiliaires, avait pour mission la surveillance de la frontière africaine de l'Empire. Le camp principal était basé à Lambèse (Algérie), qui reçut la  visite de l'empereur Hadrien lors de son passage en Afrique. De nombreux petits camps furent aussi installés tout le long du limes (frontière romaine).

Cette zone frontière fut aussi le lieu d'échanges commerciaux et culturels entre Romains et populations libyques du Sahara et du prédésert, parmi lesquels les Garamantes ou encore les Maces (Tripolitaine).




"Histoire des écritures antiques"

De l’invention de l’écriture cunéiforme par les Sumériens à la fin du IVe millénaire, à la diffusion de l’alphabet dans l’ensemble du monde méditerranéen et Proche-oriental, en passant par les écritures de l’Egypte, de la Crète, et de l’Afrique du Nord, les tentatives pour transcrire des langues ont été multiples et variées. Différents peuples ont mis au point de nouveaux systèmes d’écriture, laissant à l’archéologie d’innombrables fragments de leur histoire. Mais la clé de ces documents inépuisables reste encore parfois à découvrir.


"L'écriture cunéiforme mésopotamienne : trois millénaires d'histoire"

Depuis sa naissance dans le pays de Sumer, l'écriture cunéiforme a subit des améliorations, des transformations et parfois des simplifications, en se diffusant dans une large région allant de l'Elam (Iran) à l'Anatolie hittite, en passant par les cités syriennes (ex : Mari) et les royaumes successifs de Mésopotamie. Sa connaissance par de nombreux peuples de langue différente a fait d'elle une écriture internationale, associée à la langue akkadienne, pendant l'âge du bronze. De l'Egypte à la Mésopotamie,  sans oublier le levant et  l'Anatolie, l'écriture cunéiforme a profondément marqué l'histoire des peuples antiques du Proche et Moyen-Orient


"Les hiéroglyphes hittites : initiation à une écriture anatolienne"

Cette courte formation vous permettra de vous familiariser avec l'écriture mise en place par les Hittites à la fin du XVe s. av. n. ère, alors que leur empire devenait une puissance qui comptait au Proche-Orient. Ces signes hiéroglyphiques, composés à la fois de signes phonétiques et d'idéogrammes, ont permis de noter le hittite, mais aussi le louvite, langue soeur du hittite. Une mise en contexte historique de cette civilisation sera également proposée dans ce cours.


"Découverte de la langue et de l'écriture phéniciennes et puniques"


Vous êtes intéressés par les langues anciennes, vous souhaitez découvrir la langue d’Hannibal et son alphabet ? Ce cours est fait pour vous.

Cette langue et cette écriture ont été utilisées depuis le premier millénaire avant notre ère en Phénicie, puis dans toutes ses colonies méditerranéennes, dont la principale fut Carthage. Elle sera encore parlée en Afrique à l’époque romaine. C’est aussi cet alphabet qui a donné naissance à celui des Grecs, des Etrusques et des Romains, et donc à celui que nous employons encore aujourd’hui.



"Les plus anciennes écritures de l'Histoire : Mésopotamie, Egypte, Indus"




"Sur les traces des écritures antiques : les alphabets méditerranéens"


Au cours du Ier millénaire avant notre ère, plusieurs peuples méditerranéens ont aquis une écriture, un alphabet, par adaptation d'un système de signes déjà existant ou par création d'un nouvel alphabet. Ce cours propose de s'intéresser à cette diversité d'écritures alphabétiques et des adaptations entreprises pour permettre leur utilisation dans de nouvelles langues, mais aussi le rôle social et culturel de ces écritures dans les sociétés méditerranéennes antiques, des rives du Levant à la Grèce et l'Italie en passant par l'Afrique du Nord.


"Les temps forts de l'histoire de Constantinople : histoire et archéologie d'une capiale impériale antique et médiévale"

Au carrefour de l’Orient et de l’Occident, la capitale fondée par Constantin pour devenir la « Nouvelle Rome » devint le siège de l’empereur romain d’Orient pendant toute l’époque byzantine, jusqu’à sa chute sous les coups des Ottomans au XVe s. Ce cours propose un parcours archéologique dans cette prestigieuse cité, soulignant son évolution historique, depuis la Byzance du Haut Empire romain, et par exemple les travaux de Septime Sévère, jusqu’à l’arrivée des Ottomans, qui mirent fin à Constantinople pour fonder Istanbul. Ce fut une histoire mouvementée que racontent les vestiges byzantins, de la révolte Nika à laquelle dû faire face Justinien au passage de la quatrième croisade en 1204.


"Introduction à la civilisation perse achéménide : de la Macédoine à l'Indus"

L’empire perse fut le plus grand empire oriental de l’Antiquité, plus vaste encore que celui d’Alexandre le Grand. Il inclut une multitude de peuples au mode de vie et aux cultures très diverses : Perses, Mèdes, Babyloniens, Bactriens, Egyptiens, Phéniciens, Chypriotes, Lydiens, Phrygiens, Grecs Ioniens, Arméniens, Scythes, Indiens, etc. Les Rois des Rois furent de grands conquérants, mais aussi de grands bâtisseurs. Laissant leur empreinte dans toutes leurs satrapies, ils ont mêlé les traditions perses aux cultures locales de chaque région qu’ils contrôlaient. Leurs vastes et somptueux palais de Suse et Persépolis impressionnaient tant les auteurs antiques que les archéologues modernes.


"Les routes de la soie dans l'Antiquité"

Les origines de cette célèbre itinéraire commercial sont ancrées dans l’Antiquité. Déjà plusieurs itinéraires permettaient de traverser la distance séparant les royaumes hellénistiques et l’empire romain de la Chine, par les steppes, la Mésopotamie, l'Asie centrale ou par l’océan indien. Dans tous les cas, le périple était long et les intermédiaires multiples, pour rejoindre le monde méditerranéen. Les sources antiques, tout comme les témoignages archéologiques seront réunis pour découvrir les produits et les idées échangés et les peuples, Chinois, Indiens, Parthes, Kouchans, Scythes, nomades du désert syrien…, qui assuraient leur acheminement d’un bout à l’autre du monde connu. L’accent sera mis aussi sur certaines villes majeures, autant d’étapes sur ces itinéraires lointains : Palmyre (Syrie), Panticapée (Crimée), Ctésiphon (Irak), Bactres (Afghanistan), Merv (Ouzbékistan), Khotan, Dunhuang, Taxila…


"Les routes terrestres de la soie dans l'Antiquité"


Les origines de cette célèbre itinéraire commercial sont ancrées dans l’Antiquité. Déjà plusieurs itinéraires permettaient de traverser la distance séparant les royaumes hellénistiques et l’empire romain de la Chine, par les steppes, la Mésopotamie et l'Asie centrale. Le périple était long et les intermédiaires multiples, pour rejoindre le monde méditerranéen. Les sources antiques, tout comme les témoignages archéologiques seront réunis pour découvrir les produits et les idées échangés et les peuples, Chinois, Parthes, Kouchans, nomades…, qui assuraient leur acheminement d’un bout à l’autre du monde connu. L’accent sera mis aussi sur certaines villes majeures, autant d’étapes sur ces itinéraires lointains : Palmyre (Syrie), Panticapée (Crimée), Ctésiphon (Irak), Bactres (Afghanistan), Merv (Ouzbékistan), Khotan, Dunhuang


"Sites antiques classés au patrimoine mondiale de l'UNESCO"


Ce cours sera l’occasion de découvrir des sites archéologiques d’importance majeure dans l’histoire des civilisations méditerranéennes (grecques, romaines, phéniciennes, puniques, hittite, hellénistiques). Toutes les villes antiques qui seront présentées ont été classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous voyagerons en Grèce (Olympie et Delphes), en Tunisie (Carthage et Dougga), en Libye (Lepcis Magna et Cyrène), en Algérie (Timgad et Tipasa), en Turquie (Troie et Hattousa), au Liban (Byblos et Baalbek), en Sicile Agrigente et Syracuse) et en Espagne (Tarragone et Mérida).



"Cités majeures de l'Orient antique"


Ce cours propose de découvrir des cités majeures connues et moins connues du Proche-Orient ancien. Au travers de Pétra, nous apprendrons à connaître les Nabatéens. Nous nous intéresserons au célèbres tombeaux-façades de la cité jordanienne. Ensuite nous partirons pour la célèbre cité caravanière de Palmyre. Nous visiterons les majestueux temples et constructions marquantes (voie à colonnade, théâtre…) de la cité oasienne. La Tétrapole de Syrie (Antioche sur l’Oronte, Apamée de Syrie, Laodicée sur Mer et Séleucie de Piérie) et Séleucie du Tigre nous ferons découvrir l’immense royaume séleucide qui s’étendit de la Thrace à l’Indus. Avec Aï Khanoum nous irons dans l’un des bastions de l’hellénisme en Afghanistan. Ce site majeur, fouillé par la France, nous fera découvrir l’étonnant et riche royaume gréco-bactrien. Enfin, nous nous intéresserons au puissant royaume d’Ourartou et à sa capitale Tushpa (Van). Nous découvrirons comment les rois d’Ourartou furent les seuls à résister victorieusement aux Assyriens.


"Les Mésopotamiens vus à travers leurs mythes"


Il y a de nombreuses manières d'aller à la rencontre d'une civilisation disparue : pourquoi pas à travers sa création littéraire? Les Mésopotamiens nous ont légué les plus anciens mythes écrits de l'histoire de l'humanité. Par chance, ces mythes sont d'une richesse exceptionnelle. Le poème d'Atrahasîs, l'épopée de Gilgamesh, l'Enûma elish, le poème d'Irra...ont été écrits entre 1750 et 700 av. n. ère et mettent en question tout le sens de la vie, tout l'ordre et l'équilibre du cosmos, ou tout une ample et cruciale période de l'histoire du pays. Assyriologues, mais aussi philosophes et écrivains réfléchissent sur le sens de ces mythes et sur leurs résonnances possibles dans la culture contemporaine. Ils les reprennent parfois pour les réanimer, les transfigurer et leur faire dire quelque chose de nous.